SATIRE SUR L’ÉCOLE DU BLANC ET SES COBAYES
CHRONIQUE
SATIRE SUR
L’ÉCOLE DU BLANC ET SES COBAYES
Oui l’école du blanc ! Qui n’est jamais passé par
là ?
Un endroit fabuleux, unique au monde, source de sagesses de
connaissances novices et approfondis, utile à la vie de l’homme ; un lieu
dont la fréquentation est soi disant nécessaire voire obligatoire pour réussir
se faire et se défaire dans la vie de tous les jours.
Telle le voyait et le concevaient les mentalités notamment
Africaine ; ce depuis Mathusalem.
Parait-il un coin vraiment pas comme les autres, siégé par
des gens vraiment pas comme les autres, où l’on perçoit des choses vraiment pas
comme les autres, aux sensations, émotions
et effets vraiment différents des autres.
Grosso-modo un Monde à part, de découverte et de
transformation en quelque sorte !
Avec comme principale cobaye (l’Homme).
Mais hélas ne nous voilons pas la face, Mesdames
Mesdemoiselles et Messieurs, le décore de ce lieu ; certes n’est pas tous
a fait rose.
La fameuse phrase de FADIGA le
muezzin ? Dans le magnifique chef-d’œuvre de SEYDOU BODIAN intitulé ‘’Sous
l’orage’’ en est une parfaite illustration.
« Ma fille à moi,
ne verra jamais les portes de l’école »
D’abord cette phrase impressionnante, qui normalement doit
attirer l’attention du commun des mortels ; sur le pourquoi ? Est une parfaite illustration qui dévoile la
face cachée de l’école ou bien pour ironiser l’autre coté de l’Iceberg car le
tableau n’est pas tous a fait noir et sans bavure, l’école du Blanc ; bien
sur à son cortège de méfaits inestimable sur la vie innocente de la fille et
sur son devenir.
Cependant, d’aucun me diront que cette pensée est révolue de
nos jours notamment dans nos sociétés actuelles ; d’accord je n’en
disconviens pas ; suivez un peu mon raisonnement.
Ensuite L’histoire de SAMBA DIALLO dans le magnifique Roman
de CHEIKH AMIDOU KANE à savoir ‘’ L’Aventure AMBIGU ‘’.
Triste aventure de l’enfant SAMBA DIALLO au dénouement
surprenant; de l’école Coranique, obligé de force à fréquenter l’école moderne
source de réussite ; pour y apprendre « comment vaincre sans avoir raison
» disait la Grande Royale.
« J’ai fréquenté très tôt l’école. Je commençai par aller à
l’école Coranique, puis un peu plus tard, j’entrai à l’école Française.
J’ignorais tout à fait que j’allais y demeurer des années et des années, et
surement ma mère l’ignorait autant que moi, car, l’eut-elle deviné, elle m’eut
gardé près d’elle ; mais peut-être déjà mon père mon père le
savait-il….
J’ai peur, j’ai bien peur, petit que tu ne me fréquentes
jamais assez. Tu vas à l’école et, un jour, tu quitteras cette école pour une
plus grande. Tu me quitteras, petit…. »
Disait avec un cœur lourd le Père de Camara Laye dans l’enfant Noir.
Expose en guise d’exemple une autre version de l’école du
Blanc, qu’est sa participation à la désunion des parents et enfants, ces
derniers ; vers la quête perpétuelle d’un savoir inconnu dont
l’acquisition et la mise en œuvre demeure nébuleuse et incertaine.
Enfin un ultime exemple palpent et inédit parmi tants
d’autres, extrait de ma panoplie, pour élargir le décore.
« Je regrette de t’avoir envoyé à l’école française.
Cette dernière, au lieu de t’éduquer, a rempli ton cerveau de sophismes. Elle
t’a appris à me tenir tête et à mépriser les vérités de chez nous »
Finît de d’extérioriser avec une amertume indescriptible le
père de MAROUBA FALL dans le magnifique roman la ‘’Collégienne’’.
Des Savoirs parfois sources de destruction mentale et de
mise en cause catégorique et systématique
des valeurs familiales inculpés à l’enfant, de dépravation des
mœurs ; pour allez plus loin, de déracinement et d’acculturation pour les
plus faibles d’esprits d’entres eux.
Pathétique !!!
On dirait que l’école du Blanc détruit nos enfants ; ou
bien elle démolie plus qu’elle réalise de bien ; Car dans la plupart du
temps ; se sont ses adeptes qui sont à l’origine des malheurs de la cité.
Prenez juste quelques minutes de votre précieux temps sans
être animé de complexe ; et scruter le comportement de ceux qui sont
issues de ces lieux au sein de la société. C’est vraiment triste, et cela va de
mal en pis.
Avez-vous bien vu aussi que moi ces genres de filles que
l’école du Blanc à engendré, la plupart d’entre eux on dirait des instinctifs
dépourvues de sens de vie car animées de matérialisme de folklore de ruse et
d’orgasme.
L’école du Blanc est aussi question de perte notoire de
temps ! On passe la moitié de nos vies dans ces lieux, en faisant semblant
d’étudier plus que les Européennes, on achemine des humanismes sans
fin ; au moment où parents, frères
et sœurs qui nous nourrissent une espérance inouïe patientent.
Le bémol en est que l’ont n’a vraiment pas le choix, à la question
relative à l’école du Blanc.
On nous l’a copieusement imposée, rendue soi disant
indispensable à la vie au point où certains Toubab-Noirs croiraient que l’ont
ne peux guère réussir, être quelqu’un sur cette terre, sans pour autant y
passer. Oh my God
Heureusement oui heureusement, Il saute aux yeux ; on
voit bien dans la vie de tous les jours, des gens qui y étaient,
aujourd’hui ; ont échoués une partie de leur vie.
Et….. Non laisses moi continuer Tante Adèle il faut que je
me vide.
Je disais…. Et Pourtant
certains d’entres eux étaient bien parti, un bon départ comme on dit,
aujourd’hui bardés de diplômes ; ayant consacrés toutes leurs vies un sein
de l’école du Blanc ; savants dans tous les domaines sans exception pour
exagérer ; mais néant ! Des Têtes errantes.
Pour être un peu sadique de ton ; je les qualifierai de
danger public et de bombe à retardement.
Que de bobard, que du brouhaha dans leurs discours
prétentieux, qui accompagnent leurs pas de pédants ; à l’image d’un
tirailleur qui était à la guère, et de retour au bercail.
Comme disait Oscar Wilde « Celui qui trouve son chemin
qu’au claire de Lune et qui, comme punition, aperçoit l’aurore avant les
autres ».
Il faut que je sois plus claire dans mes dires ; sans
quoi vous allez supposer que c’est un raisonnement débile et fou, que je vous
expose !
Hélas, J’avoue que je ne suis pas contre l’école, chers soi
disant techniciens de la craie et du tableau.
Il y’a une chose que l’ont doit comprendre et accepter, et
tous bonnement l’accommoder a notre quotidien surtout dans notre façon de
penser et de voir les choses ; l’école du Blanc n’est pas à elle seule
géniteurs de réussite et de succès.
D’ailleurs Certains penseurs n’ont aménagés aucun
effort ; suite a des fouilles avisées, suivis d’expériences notoires,
d’affirmés qu’avec l’avènement du Numérique, et d’ici quelques années plus
tard, le temps que les choses entre en vigueur, se mondialise, l’école
proprement dit (comme lieu physique) va/pourrait disparaître.
Illustration parfaite pour appuyer mes dires ; l’œuvre
de FRACOIS DURPAIRE maitre de conférences en sciences de l’éducation nommée ‘’
La fin de l’école ‘’.
Je ne dis pas aussi ce que je dis est une vérité ; les
avis différeront je n’en doute pas ; mais étant analyste en herbe ; suite
à des observations avisées ; il est de mon devoir je pense bien d’exposé
les faits sur la table ; il va de soi ; de ceux qui
réfléchissent ! De peser le pour et
le contre.
Je dédie cette chronique à mes Parents qui sans eux je serai un Barbare.
ABDOU BASSIT BADJI [ANALYSTE EN HERBE]
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