SLAM FRANCOPHIE 2018



    SLAM FRANCOPHIE 2018









Candidat pour ma première fois au concours de poésie, slam organisé par l’Alliance FrancoSénélaise de Ziguinchor  en marge de la francophonie.
J’ai paniqué ; craquer.
Mais quand même, Je suis sorti à la troisième place en catégorie Slam.

Compte fait je suis de fond en comble animé d’un sentiment de déception, mais aussi de fierté à bien des égards.
Ma timidité et mon caractère taciturne ont été un véritable frein pour moi ce jour là, car ma timidité est et reste pour moi un mignon défaut.
Oui j’ai aussi compris et appris au regard de cette palpitante expérience,  que se targuer d’être écrivain, poète et Slameur ne se limite pas et ne doit nullement se limiter sur……  
rester à la maison dans son petit coin devant son clavier et écrire ; écrire et écrire  seulement.
Oui mais ça seulement ne suffit pas ! Quand on aspire à briller dans ce domaine.
Donc le secret était simple.
II faut impérativement sortir de sa ''putain'' zone de confort aller découvrir le monde réel, faire des rencontres, des expériences en public, partager ses idées avec des gens qui vivent de cette passion, bref embrasser le monde de cette discipline.


Donc chats échaudé craint l’eau froid.








 DIS-MOI DIX MOTS SUR TOUS LES TONS

[Accent, Bagout, griottes, jactance, ohé, placoter, susurrer, truculentes, voix, volubile]

 

  SLAM

                                                J’AI FAIS UN RÊVE

 

Dans mes pas en écriture notamment en lecture ;


quand je fus enfant et innocent; vu mes carences et


dents de lait ; mon ange maman me disait ; ce qui


compte mon enfant ; c'est l'accent

Ma grande mère à la tonalité amère me surnommait  Bagout ; faisant allusion aux griottes savantes d'outre-mer



Dans mon rêve

Sous l'arbre à palabre étaient groupé ; des jeunes aux avenirs ruinés ; en perpétuel jactance sur des sujets macabres aux souvenir abimés ; ohé disait une voix ; ne songez pas aux armes ; halte aux vacarmes cessez de placoter


Dans mon rêve

Seul tard dans la nuit, vagabonder à l'image d'une vole de nuit ; à l'abri du moindre rebond de bruit ; dans mon fort intérieur inerte, susurrer en synergie des pensées truculentes et vibrantes

 Humain et mortel a un moment donné de notre vie solennelle ; ont a fort besoin de cette petite main vide de cette tendre voix angélique, de cet être magnifique ; déclarait une môme triste  à la voix volubile et féerique ; dans cette foule tumulte et comique


                                  

Je dédie ce prix à mes parents; sans qui je serai un Barbare.
  Ainsi qu'à tout mes amis de prés comme de loin. 

    La saison prochaine serait plus belle. PROMIS


        ABDOU BASSIT BADJI [AMOUREUX DES MOTS]

  
                              AMES USEZ VOUS


 





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